automne2011

automne2011

jeudi 1 octobre 2009

Le « Break » (3)

Un « break » pour beaucoup, c'est le début de l'agonie d'une relation en « phase terminale ». C’est un « Je ne veux pas rompre, mais ça me semble inévitable. Et en plus, parce que je reste dans le doute, je ne peux rien faire pour vivre mon deuil et tourner la page ».
Or, cette proposition de temps mort arrive toujours lorsqu'une personne trouve que la relation prend trop de place dans sa vie. Plusieurs raisons peuvent amener cette demande; il ne s'agit pas nécessairement du début d'une rupture. On arrive à de meilleurs résultats en s'appuyant sur tout ce qu'on connaît de la relation et de son développement pour se faire une opinion sur ce qui se passe vraiment. À partir d'une vision d'ensemble plus réfléchie, il est plus facile de faire des choix qui nous conviennent vraiment.

Alors que faire ?
Il ne faut pas oublier que lorsqu'une personne vient de vivre une rupture douloureuse, il lui est généralement difficile de s'engager réellement. Le désir de ralentir le rythme, d'espacer les contacts n'est pas nécessairement le signe d'une tiédeur nouvelle, mais souvent l'indice d'une peur d'être brûlé à nouveau.
Ça ne signifie pas nécessairement une diminution de l'amour et ce n'est pas la preuve que ce qu'on a vécu auparavant était faux. Au contraire! Plus la relation est attirante, plus on est tenté de s'y lancer complètement, plus cette relation représente un danger de se tromper, d'être blessé à nouveau.
Seul un examen lucide de l'ensemble de l’expérience commune récente peut amener les amants à un diagnostic valable de l'état de la relation. Une fois cet examen complété il n'est pas trop tard pour décider d'investir dans la relation ou d'en faire son deuil.

Aucun commentaire: