L'histoire à travers les époques
Empire Assyrien
Le vampire n'est pas né de notre seule imagination, sa légende prend racine dans d'innombrables les peuples assyriens et babyloniens furent les premiers en en faire mention. Dans l'ancien Empire Assyrien on se livrait à des incantations pour neutraliser les esprits maléfiques qui cherchaient à se nourrir de la chair des vivants.
Le vampire n'est pas né de notre seule imagination, sa légende prend racine dans d'innombrables les peuples assyriens et babyloniens furent les premiers en en faire mention. Dans l'ancien Empire Assyrien on se livrait à des incantations pour neutraliser les esprits maléfiques qui cherchaient à se nourrir de la chair des vivants.
Le culte du vampirisme est évoqué dans l'Égypte ancienne, où le culte des morts imposait des cérémonies complexes au cours desquelles les prêtres vénéraient une divinité ayant pour forme un oiseau au plumage noir. Cet oiseau funeste symbolisait l'âme du défunt dans son voyage vers le royaume des ombres. Les récits et témoignages, superstitions et faits divers. Le mort, toujours actif, mais dans l'autre monde, pouvait à l'occasion revenir parmi les vivants pour les tourmenter ou les entraîner avec lui à tout jamais. Une tradition remontant à l'Antiquité consistait à placer dans la tombe du défunt divers objets qui avaient pour fonction de combler les besoins de ce dernier et de lui ôter, par là même, toute envie de réclamer quoi que ce soit.
Rome eut ses collèges de prêtres chargés d'apaiser les lémures et les spectres. Les âmes des défunts de la Grèce antique, des héros et des brigands notamment, étaient condamnées à errer dans le monde des vivants sous forme d'ombres exigeantes et néfastes. Le gonflement d'un cadavre était une preuve irréfutable que l'on avait à faire à un vroucolacas. Homère précisait que les créatures de l'Hadès éprouvaient le désir de revivre encore par l'insertion du sang qu'elles buvaient goulûment. Ainsi, Oedipe prétendait que " son corps froid viendra sucer le sang chaud " des Thébains, après leur défaite. ( Sophocle, Oedipe, v . 261.).
A l'époque païenne, afin de stabiliser à sa vraie place le mort susceptible de se lever de sa tombe, les Slaves de l'Ouest faisaient grand usage de la " pierre de cadavre " : on déposait sur la poitrine du défunt une pierre plate, et pour renforcer l'efficacité du procédé, on immobilisait parfois les membres grâce à des pavés de moindre taille. On empalait et on brûlait des revenants au XII siècle.
A l'époque médiévale, en Europe notamment dans les Balkans, « des hordes de vampires » infestaient littéralement villes et villages, décimant les populations. Les prêtres et les seigneurs de la région étaient chargés d'établir des " rapports scientifiques " afin de trouver de possibles parades à d'aussi abjectes malédictions. Lorsque les troupes Autrichiennes envahirent les territoires les plus reculés de l'Europe de l'Est, telles la Serbie et la Valachie, par exemple, les populations avaient d'étonnantes pratiques: ils avaient coutume d'exhumer leurs morts afin de les tuer car la peur des vampires était telle que les villageois estimaient que la seule façon de les reconnaître était de repérer la moindre anomalie sur un cadavre, signe évident d'une manifestation de nature vampire, qu'il soit trouvé en état de décomposition ou en parfait état de conservation.
Les savants et le phénomène
Certains érudits assistèrent à ces exhumations et en rédigèrent des comptes rendus détaillés. Ces témoignages nous sont parvenus aussi bien de l'Empire Austro-Hongrois que d'Allemagne, de France ou d'Angleterre. L'archéologie devait encore mettre en évidence une autre mesure propre à immobiliser le vampire dans sa tombe et à l'empêcher de mastiquer : le caillou ou le bout de métal que l'on déposait dans la bouche du mort.. Une parade fort utilisée pour faire obstacle à la soif du vampire était de lui introduire une épine sous la langue: ses victimes pourraient ainsi utiliser cette arme pour se défendre. Parfois, ce sont des objets métalliques que l'on avait enfoncés dans la bouche: couteau, clou, pointe. Une pièce de monnaie était fréquemment ajoutée dans la main du cadavre. Suivant les diverses constatations, la présence d'un pieu de frêne, de tremble ou d'aubépine apparaît comme extrêmement fréquente.
Les savants et le phénomène
Certains érudits assistèrent à ces exhumations et en rédigèrent des comptes rendus détaillés. Ces témoignages nous sont parvenus aussi bien de l'Empire Austro-Hongrois que d'Allemagne, de France ou d'Angleterre. L'archéologie devait encore mettre en évidence une autre mesure propre à immobiliser le vampire dans sa tombe et à l'empêcher de mastiquer : le caillou ou le bout de métal que l'on déposait dans la bouche du mort.. Une parade fort utilisée pour faire obstacle à la soif du vampire était de lui introduire une épine sous la langue: ses victimes pourraient ainsi utiliser cette arme pour se défendre. Parfois, ce sont des objets métalliques que l'on avait enfoncés dans la bouche: couteau, clou, pointe. Une pièce de monnaie était fréquemment ajoutée dans la main du cadavre. Suivant les diverses constatations, la présence d'un pieu de frêne, de tremble ou d'aubépine apparaît comme extrêmement fréquente.
En Roumanie, on se protégeait préventivement en plantant à l'intérieur de la tombe un ou plusieurs pieux taillés en pointe, de sorte que le monstre ne pouvait s'extirper sans se trouver transpercé, et donc " tué ", ceci afin que les villageois n'aient pas besoin de vivre en état d'alerte permanente. Furent estimés à 5,8% le nombre de morts " immobilisés " d'une manière ou d'une autre en ces contrées.
Il faut noter que l'usage de l'ail était de toutes façons systématiquement adopté en cas d'épidémie, de quelque nature qu'elle fût: on en mangeait, on s'en faisait des colliers.. Les propriétés antibiotiques de ce condiment sont reconnues. Il existait de nombreuses similitudes entre la peste et le vampirisme, car celui-ci était réputé contagieux comme s'il se propageait par un virus; on pensait aussi que la mauvaise odeur, notamment l'odeur de la mort, était également cause de maladie (dont on ignorait les causes réelles). Les populations tentaient donc de s'en protéger en lui opposant d'autres parfums aussi corsés, qui devaient jouer le rôle d'antidote. L'ail faisait donc parti de cet arsenal, au même titre que l'aconit. Les couteaux d'argent, glissés sous les matelas et les berceaux devaient renforcer la barrière. Rien dans les légendes ou le folklore ne laisse à penser que les populations se servaient de crucifix afin de se prémunir des vampires.
On pouvait parfois, si rien n'avait été efficace aller jusqu'à la solution extrême: tuer le vampire. En Russie et dans les pays baltes, par exemple, le seul bois qui convenait pour fabriquer un pieu digne de ce nom était le frêne, utilisé pour ses vertus magiques. En Silésie c'était le chêne, et en Serbie l'aubépine, en raison de sa structure épineuse. A défaut de pieu, on utilisait une dague en argent, bien que l'efficacité n'était pas aussi assurée. Un pieu planté dans le cœur avec force et détermination restait la seule solution. Le gonflement des chairs dans la tombe, preuve de vampirisme, étant estimé comme une tentative de l'âme, ou de ce qui l'avait remplacée, pour s'échapper, on pouvait estimer que la trou provoqué par l'introduction d'un pieu dans la cage thoracique créerait une échappatoire possible. Et, de fait, les chasseurs de vampires pouvaient constater clairement que quelque chose s'échappait du cadavre à ce moment-là.
Dracula (« dragon » en roumain puis – « diable ») de Stoker
Dracula (« dragon » en roumain puis – « diable ») de Stoker

On notera Tragica historia de László Turóczi, un jésuite de 1729, relatant les frasques sanglantes de la princesse Elisabeth Bathory (dans l'actuelle Slovaquie. C’est une des célèbres meurtrières de l’histoire hongroise et slovaque connue sous le nom de "dame sanglante de Čachtice", « Comtesse sanglante » ou de « Comtesse Dracul » qui a inspiré de nombreuses histoires et légendes dans lesquelles elle se serait baignée dans le sang de ses victimes pour garder sa jeunesse. Mais ces légendes ont été largement écartées par les historiens modernes), qui avait inspiré de nombreuses nouvelles au XIXe siècle.
Il semble que Stoker ait, également, été influencé par le mythe des goules buveuses de sang de son Irlande natale, et il est certain qu'il a eu connaissance, fut-ce indirectement, des légendes balkaniques au sujet des Vrykolakas, puisqu'il plaça dans la bouche de paysans roumains des mots tels que "vrolok" et "vlkoslak" (en vrai roumain : "vârcolac").
Il a pu s'inspirer d'autres légendes européennes de fantômes et de vampires, très à la mode dans la littérature romantique du XIXe , mais il est le premier à avoir eu l'idée d'associer ces légendes à un animal : la chauve-souris vampire (« Desmodus rotundus » qui, en réalité, ne vit qu'en Amérique du Sud et ne fait que lécher le sang du bétail après une incision minuscule).
Enfin, les érudits notent qu'un professeur de l'Université de Budapest, Hermann Vamberger, ait pu correspondre avec Bram Stoker et lui inspirer le personnage d'Arminius Vambery que le Dr. Abraham Van Helsing (autre personnage du roman) cite comme « ami » et source de renseignements.
Stoker a cherché sur la carte les noms de lieux où Vlad Ţepeş et ses contemporains ont fait campagne, et comme à son époque la Transylvanie était autrichienne, dans le roman tous les noms de lieux sont donnés dans leur forme allemande : cela a peut-être contribué au succès que le personnage de Dracula et son avatar « Nosferatu » (les paysans transylvains nomment le diable « nesuferitu » c'est-à-dire « l'innommable ») connurent en milieu germanophone.
Les cas recensés de vampirisme
Visiblement, lors d’une épidémie de peste, de nombreuses personnes, moribondes furent enterrées vivantes et cherchèrent à sortir de leur cercueil dans lesquels elles étaient enterrés à la hâte. On entendit donc des bruits de griffes d’ongle sur l’intérieur des cercueil, des morsures liées à la mastication (cas de cannibalisme) : ce qui renforçait les croyances populaires. Ces cas étaient en plus surtout recensés dans des villages reculés où les liens de consanguinité étaient fort présents et où se développaient beaucoup d’anomalie. On pense d’un point de vue scientifique, ces personnes enterrées à la va-vite souffraient de la catalepsie. C’est une maladie qui se décrit par la suspension complète du mouvement volontaire des muscles dans la position où ils se trouvent positionnés. L'attitude qui s'en dégage est celle d'une statue ou d'un mime conservant une position figée en pleine action. Ce symptôme psychiatrique se retrouve dans des maladies telle la schizophrénie, ou dans certains états hypnotiques. Un patient dans un tel état peut rester des heures dans une même position ; si l'on arrive à changer cette position (par exemple soulever son bras), alors le malade restera dans cette position (tandis qu'un individu sain est incapable de rester dans une même position si longuement), donnant ainsi l’apparence de la mort.
Notes : les maladies réelles liées au mythe du vampire
-La PORPHYRIE
La porphyrie chronique, congénitale ou maladie de Günther, se manifeste dès l'enfance et persiste à l'état adulte sous forme d'éruptions cutanées bulbeuses sur les régions du corps exposées au soleil ; elles s'accompagnent souvent de lésions dystrophiques diverses. Parmi les symptômes rapportés, on trouve notamment une épidermolyse (destruction de l'épiderme) suite à des expositions à la lumière solaire, une coloration des dents et ongles virant vers le rouge (les porphyrines exposées à la lumière sont des pigments violets-rouges), une nécrose de tissus conjonctifs, dont les gencives, faisant ressortir les dents, une croissance anormalement rapide des cheveux… Ces symptômes ont amené des scientifiques, notamment le biochimiste David Dolphin, à émettre l'hypothèse que l'observation de cas de porphyrie a vraisemblablement étayé et peut-être inspiré les mythes du vampire.
- La CATALEPSIE (voir ci-dessus)
Les vampires aujourd’hui.
Il s'agit d'un phénomène de société assez récent et mal connu car on en parle peu. Il y aurait (je dis bien "aurait" car je n'ajoute pas foi à certaines choses dites dans cette partie) des gens qui se déclareraient "vampires réels"... et dès qu'on rentre dans leur monde, on se sent vite perdu entre ceux qui se disent "vampires psychiques", "vampires empathiques" etc.
1-LES VAMPIRES PSYCHIQUES
Ce sont des personnes ayant la plupart du temps des déséquilibres énergétiques soit de naissance, soit apparu durant leur vie après une expérience traumatisante ou un vol d’énergie par un autre être. Pour palier à ce déséquilibre, ils doivent prendre l’énergie vitale d’autres personnes, émotions et sentiments, ou certains le font sur des éléments (feu, eau, terre, air ou même nature)
Cf Entretien avec un vampire : évocation des autres "espèces" de vampires vivant à Paris tel que Madeleine
Cf Blade de Stephen Norrington avec le personnage de Frost à la fin qui tente avec le sacrifice des douze membres des principales maisons nobles du conseil des vampires de devenir le plus puissant des vampires car il a gagné les pouvoirs de chaque membre sacrifié.
Cf Dracula de Coppola avec le personnage de Lucy, la meilleure amie de Mina, que le comte transforme peu à peu en femme vampire. La santé de Lucy se dégradant de plus en plus, son futur époux fait appel au Dr. AbrahamVan Helsing, grand spécialiste des faits occultes. Pendant une transfusion de sang, Van Helsing obtient la confirmation de ce qu'il craignait : Lucy est la victime d'un vampire.
2-LES VAMPIRES SEXUELS
Ce sont des personnes semblables aux psychiques mis à part qu’elles se nourrissent du plaisir sexuel des personnes et pour d’autres des fantasmes des personnes envers elle.
Les vampires sexuels ont donc besoin d’avoir des relations avec des personnes pour se nourrir du plaisir que cela procure à leur partenaire, ils développent donc un fort besoin sexuel avec leur partenaire si ils en ont un ou alors avec des personnes qu’ils estiment suffisantes si ils n’ont pas de relation stable.
Sous-appellations reliées : vampires fantasmagoriques, vampires affectifs, vampires de chair, succubes ou incubes.
Cf Dracula de Coppola avec les personnages des 3 femmes du comte qui sont des succubes
3-LES VAMPIRES SANGUINAIRES
Ce sont des personnes qui ont besoin d’ingérer du sang et là, les symptômes et conditions sont encore plus nombreux que pour les autres vampires.
Les premiers auront juste besoin de boire du sang par goût, car ils aiment cela et prennent plaisir à en boire. On les appelle aussi des fétiches de sang.
Les seconds seront des personnes ayant un besoin physique de boire du sang sous peine d’avoir de graves troubles de santé, une diminution des défenses immunitaires et donc d’être constamment malade avec aussi des maux de tête. Ces personnes ont un besoin vital de sang et pourraient en mourir si ils n’en buvaient pas.
Cf Dracula de Coppola avec le personnage du comte
Cf Peter Kürten, Le Vampire de Düsseldorf (célèbre tueur en série vampirique) qui a existé.
A voir, à visionner :
Enregistrement de l'émission Mystère de 1992 qui diffusa un reportage sur l'affaire de Highgate. On y voit des spécialistes: Roland Villeneuve, Jean Marigny..
http://video.google.com/videoplay?docid=6747293126565567448&pl=true
True Blood est une série télévisée américaine inspirée des romans La communauté du sud (« Southern Vampire Mysteries ») de Charlaine Harris et adaptée par Alan Ball pour HBO. La série décrit une coexistence fictive de vampires et d'humains au cœur d'une petite ville de Louisiane. Au coeur de cette coexistence se trouve le Tru Blood, une boisson à base de sang de synthèse qui permet aux vampires de se nourrir. Si certains essaient de s'intégrer, d'autres au contraire, refusent ce sang synthétique et continuent à se nourrir de sang humain.Alors, si vous voulez en savoir plus, je vous conseille de visiter le site de HBO dans lequel les épisodes sont habillement présentés : http://www.hbo.com/trueblood
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