automne2011

automne2011

lundi 2 janvier 2012

voeux 2012

2012 est arrivée à grands pas et je souhaite que tous les changements que vous opérerez tout au long de cette année feront que votre vie actuelle n'en devienne que meilleure, comme le dit si bien Johnny Cash dans cette chanson magnifique de Trent Reznor : "If I could start again/A million miles away/I would keep myself/I would find a way"

http://www.youtube.com/watch?v=SmVAWKfJ4Go

dimanche 11 décembre 2011

Terrine de Foie gras au micro-ondes (pour 4)


J'avais envie de changer de recette, et j'avais repéré dans le livre Easy Marx une recette simplissime de foie gras au micro ondes. Et si Thierry Marx dit que c'est bon, c'est que cela doit être bon. J'ai donc tenté cette recette.
- 1 foie gras frais de 450g (vous pouvez le prendre chez Picard, il est déjà dénervé) - 6g de sel - 2g de sucre - 2g de poivre
Commencez par dénerver le foie gras si besoin en partant du nerf central et en suivant les veines. Ensuite, assaisonnez avec le sel, le sucre et le poivre, en massant le foie gras! Pressez ensuite le foie gras dans une boîte allant au micro ondes, et faire cuire le foie 1mn3à à 900W.
Une fois cuit, égouttez le foie gras en réservant le gras (je me suis servi du tamis que j'utilise pour les macarons), en gardant bien le gras. Tassez les morceaux dans ma terrine, puis je rajoute la graisse réservée. Il ne reste plus qu'à mettre un film alimentaire sur la terrine, puis un poids (ex: une brique de lait). Moi j'ai mis 1kg de sucre. Attention, il faut une terrine assez grande car sinon la graisse va s'écouler de la terrine.

pain d'épice moelleux

Issus de la pâte de pain d’épices, de petits gâteaux apparaissent en Bourgogne -fourrés de confiture (nonnettes)-  et en Alsace – biscuits aux amandes et au kirsch (lebkuchen) et biscuits parfumés aux épices et à la cannelle (schwowebredel).
J'aime la simplicité de cette recette.

- 125g de farine blanche et 125g de farine de sarrasin
- 20 cl de lait
- 150 g de miel liquide
- 60 g de sucre roux
- 1 sachet de levure chimique
- 1 cc de bicarbonate de soude
- 3 cc d'épices à pain d'épices (achetées chez Carrefour marque Eric Bur)
- 2 cuillères à soupe d'eau chaude
Commencez par faire tiédir le lait avec le sucre et le miel. Quand le mélange est tiède, le versez dans un saladier, puis rajoutez les farines et la levure. Battre au batteur électrique jusqu'à ce que la pâte soit lisse. Rajoutez ensuite les épices à pain d'épices et le bicarbonate délié dans de l'eau chaude. Battre encore un peu pour tout incorporer, et versez cette pâte dans un moule à cake (silicone pour moi, sinon, il faut beurrer le moule). Et hop, 40-45mn dans un four préchauffé à 150°.

La Case de Cousin Paul ou les guirlandes lumineuses



La Case de Cousin Paul". Je me souviens être restée scotchée devant la vitrine, un soir d'hiver. Et pour cause : dans cette échoppe située dans le quartier des Abesses, il n’y a que des guirlandes lumineuses. Mais n’importe lesquelles : les vôtres ! Je m’explique : chez le cousin Paul vous créez vos propres guirlandes illuminées. Vous choisissez parmi 50 couleurs et la longueur (20, 35 ou 50 boules) et repartez avec votre pièce unique sous le bras pour l’équivalent de quelques pièces de monnaie (de 22 euros pour 20 boules jusqu'à 42 euros pour 50 boules).

Depuis peu, on peut même créer son luminaire à poser ou à suspendre..Ces petites merveilles ne sont pas seulement réservées aux parisiens puisque "La Case de L’oncle Paul" propose une boutique en ligne ! Le principe est le même : vous choisissez la longueur, les boules de couleur que vous placez vous-même sur le visuel de la guirlande, patientez quelques jours et recevez votre petite merveille à la maison ! C'est pas une idée lumineuse ça ?

La case de cousin Paul
4 et 6 rue Tardieu Paris 18e
Galeries Lafayette Maison Paris 9e
http://www.lacasedecousinpaul.com

dimanche 27 novembre 2011

VCMG - La collaboration de Vince Clarke et Martin Gore

Les détails de la collaboration de Martin Gore et Vince Clarke arrivent enfin.
Le projet s'appelle VCMG, le 1er maxi s'intitule “Spock”et sera disponible sur Beatbort dès le 30 novembre et un vinyle 12" dès le 19 décembre.
Produit par Vince Clarke et Martin Gore, le futur album (le titre n'est pas encore connu), mixé par l'artiste électronique Californien Überzone / Q, devrait sortir durant le printemps 2012.
Tout s’est passé via claviers interposés, biensur ! En voici quelques extraits :
Vince : “I've been getting into and listening to a lot of minimal dance music and I got really intrigued by all the sounds… I realised I needed a collaborator… so it occurred to me to talk to Martin.”

Martin : “Out of the blue I got an e-mail from Vince just saying, 'I'm interested in making a techno album. Are you interested in collaborating?' This was maybe a year ago. He said, 'No pressure, no deadlines,' so I said, 'OK'.”

Les extraits sont écoutables via Amazone : EP1 / SPOCK TRACKLIST
Spock – Album Version
Spock – Edit Select Remix
Spock – Regis Remix
Spock – DVS1 Voyage Home Remix
Spock – XOQ Remix

mercredi 26 octobre 2011

Chewton Glen : hotel et spa

À deux heures seulement du centre de Londres, sur la côte sud entre Bournemouth et Southampton dans la campagne du Hampshire, en bordure du Parc National de New Forest,
et seulement à quelques minutes à pied de la mer se situe Chewton Glen.
De belles ballades en perspective avec vue sur l’île de Wight : on est ici sur la côte jurassique, un patrimoine protégé par l’UNESCO.

Chaque chambre dispose en général d'une terrasse, d'un balcon ou d'un jardin privé.

Quel bonheur de nager dans le reflet des arbres, le regard tourné vers la nature ou même sur le dos, perdu dans la contemplation des nuages..étrangement, je parcours ici bien plus de longueurs
que dans tout autre bassin !

vendredi 10 juin 2011

Slimtime

D’une durée de huit minutes, voici un court-métrage amusant qui relate la découverte d’un centre pas comme les autres. Une découverte qu’effectue André pendant que sa femme suit une cure d’amincissement. Une vidéo réalisée par Théa Matland, David Dangin, Pierre Chomarat et Bertrand Avril, des étudiants de Supinfocom Arles.
Il a un côté "Bienvenue à Gattaca" qui me plait bien en cette période de dictat des magazines féminins sur l'obligation quasi généralisée de suivre des régimes amaigrissants et de dépenser argent et énergie inutilement en produits cosmétiques fabuleusement inéfficaces ! Je vous laisse donc le découvrir

mercredi 18 mai 2011

le Chaperon Rouge

Toujours intéressée par les contes et leur relecture, je rêvais de voir l'adaptation ciné du Chaperon rouge.La demoiselle vit dans un village en pleine forêt, sous la neige, isolé de tout. La communauté se connaît parfaitement et chacun grandit avec ses voisins, les villageois du coin. C'est le cas de notre héroïne, amie puis amoureuse d'un jeune bûcheron, Peter.
Hélas, lorsque sa soeur est tuée par un loup, elle doit prendre sa place et épouser le forgeron du village, Henry. Ce drame personnel se mêle au drame de la communauté. Une battue est organisée pour tuer le loup. Mais Père Soloman intervient. Il affirme que ce n'est pas un véritable loup le coupable mais un loup-garou.
Commence alors une guerre entre un insaisissable et son chasseur. Commencent alors les temps de suspicion entre villageois. Et notre Chaperon rouge est bien suspecte aux yeux de tous, jalousée pour sa beauté, sa perfection, sa sorcellerie, peut être.
J'ai passé un bon moment avec cette étonnante adaptation psychologique qui surfe sur la vague des bestioles à longues dents.

quand le traitement de l'information conduit au grotesque

Quand le traitement de l'information tourne au grotesque, ça donne un envoyé spécial dont le métier est de relayer l'information, qui nous dit que justement, il n'y en a pas, d'information :"il n'y a personne rue de Solférino, aucune réaction ce soir".
Certains journalistes se jettent sur une information importante, qui mérite d'être relayée bien sur et ils l'exploitent, la dissèquent et finissent par la vider de toute substance.Au final, ils désinforment plus qu'ils n'informent. Cela me fait le même effet que lorsqu'on voit un chien ronger un os pendant des jours entiers, à le nettoyer jusqu'à s'épuiser sur cet os qui ne doit plus avoir beaucoup de goût : ça me donne la nausée.
Et je ne parle pas de l'absence honteuse de traitement de la victime supposée..

mardi 10 mai 2011

histoires autour des poteaux de Berck

Si on en suit la longue perspective de certains bords de mer, on aurait la chance, dit-on, d’entrapercevoir grace à ces fameux poteaux de bois qui ne se dévoilent que quand la mer se retire, l’écorce usée par la mer qui s’acharne à retirer ces marques d’un passé qu’on voudrait nous faire oublier un monde de lumières qui emplirait nôtre âme d’un tout nouveau regard sur les choses et la nature.
N’entendez vous donc pas, le soir, sur les plaines des plages, quand le vent souffle dans vos cheveux, qu’il ramène aussi des paroles de ces anciennes créatures qui nous ont laissé le monde ?
Les histoires sur les Gelf sont des légendes que les marins s’échangent entre deux pintes de bières bien mousseuses, mais on devine à travers leur regard, l’effroi de ne plus jamais avoir accès à ces connaissances des temps anciens et surtout, la tristesse de ne jamais connaître le lieu de repos des Gelf, qu’on dit aux allures enchanteresses.
La mer est ainsi devenue au fil des ans, à mesure qu’elle étendait son emprise à coups de flots d’écumes dans la terre, un mur insurmontable et indomptable qui sépara à tout jamais notre monde d’une dimension supérieure inaccessible. Voici l'une de ces histoires..

On raconte, dans les légendes de temps oubliés, que le monde, avant d’être tel que nous le connaissons, n’était que nature et enchantement. Et que les terres étaient foulées par d’étranges créatures répondant au nom de Gelf. Les Gelf avaient à la fois un physique semblable au notre, et en de nombreux points différents. Ils chérissaient la nature et ses humeurs plus que tout : par leur caractère, leurs gestes et leurs chants. Mais le monde dépérissait et dut bientôt changer d’ère. Comprenant parfaitement les changements et les mouvements de leur terre bénie, les Gelf décidèrent de se retirer pour laisser le monde aux mains des hommes qui firent leur apparition, et ils prirent le large dans une grande procession. On raconte d’ailleurs que leur départ a déchainé les éléments : tous les vents ont dansé toute la nuit pour déclencher la plus grande des tempêtes et les vagues, décharnées et hurlantes, se sont hissées jusqu’aux plus hauts des bâtiments. Comme si la terre leur livrait son bouquet final en guise d’adieu. Et tous les soirs, le soleil se couche d’une lumière rouge sang en hommage à ces êtres qui ont disparu à tout jamais. C’est à cause de cette tempête que pendant de nombreux siècles, les hommes ont eu trop peur de prendre la mer, peur de se laisser emporter par des lames de fond mortelles, et peur de se perdre dans un horizon infini pour ne plus jamais en revenir.

Pourtant une ultime légende persiste, mais qu’on ne préfère que murmurer dans des étroites ruelles à la faible lueur d’un lampadaire à la nuit tombée. Celle d’un jeune Gelf qui, trop triste de ne plus revoir ses prairies verdoyantes où il aimait jouer dans ses premières années, aurait lâché son pipeau de bois sur le pont du bateau qui l’emmenait, et aurait pris soin, tout en restant caché de ses ainés, de planter des piliers de bois dans la mer, à mesure que le bateau s’enfonçait dans la brume. Une manière de pouvoir retourner sur terre quand il aurait atteint l’âge d’être un fier guerrier, et des indices pour nous montrer le chemin à suivre.

Et on dit qu’au lever du jour, au moment où le soleil s’irradie pour chanter le possible retour des Gelfs, il suffirait de suivre à cloche pieds les flaques laissées sur la plage par la mer à peine éveillée, suivre cette longue lignée de poteaux comme pour enlever successivement les ombres de notre cœur et les oripeaux de notre vie désenchantée pour nous rendre notre émerveillement d’enfant. Et alors, au bout du chemin, au bout de cette infinie route pavée d’ombres, notre âme serait aspirée par le cœur chaud et ardent du soleil pour nous faire enfin respirer la beauté du monde.