automne2011

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vendredi 12 février 2010

Alexander McQueen 17/03/69 - 11/02/2010

Alexander McQueen avançait comme un bulldozer sur la route du succès. Disparu le 11 février 2010, ce britannique dessinait des vitrines lignes insolites qui étaient toujours source d’émerveillement.
Il n’est pas homme à suivre les conventions. Parti de rien, ce natif de Londres voit le jour le 17 mars 1969. Il est le dernier enfant d’une tribu de six, dont le manque d’assiduité et son goût pour le vagabondage lui feront prendre la clé des champs dès l’âge de 16 ans.
Perdant son statut d’écolier, le jeune homme se retrouve obligé de chercher un travail. Employé comme apprenti dans un atelier de couture, il se découvre une passion pour le textile, qui le conduira à rejoindre en 1994 la très réputée Saint Martin School de Londres. Acquérant un savoir faire très rapidement, il se fait un nom, mais aussi une réputation. En effet, proposant lors de son show de fin d’année une collection intitulée Jack The Ripper, le styliste ne tarde pas à gagner le respect de la rédactrice et styliste Isabella Blow, qui achètera la totalité de son défilé.
Il est nommé en 1996 à la tête de la création de la griffe Givenchy et succède à John Galliano, jusqu’en 2001 où il mêle tradition et modernité. C’est pourtant que cette année, qu’Alexander reçoit son premier award de Styliste Britannique de l’année.
Après un tel honneur, les portes de la Haute Couture s’ouvrent comme par magie devant lui.
Bientôt comparé aux noms les plus prestigieux de la mode, le britannique ne cesse toutefois de surprendre. L’apparition de la mannequin aux deux jambes de bois Aimee Mullins, sur l’un de ses podiums en 1994 provoque un véritable scandale. Surnommé immédiatement par la presse le « Hooligan de la mode », le jeune homme ne perd pas pour autant un gramme de sa popularité.
Sensible depuis toujours aux défilés tableaux, il profite de la création de sa propre griffe pour dévoiler sa personnalité. Adoptant tantôt le thème des pirates naufragés, ou s’inspirant de l’univers hitchcockien, le jeune homme réalise des mises en scènes véritablement somptueuses.S’association en 2000 avec le groupe Gucci, il se retrouve dans une position de force et en profite pour s’ouvrir les portes de la parfumerie. Kingdom et MyQueen sont des fragrances « autobiographiques », qui résument l’authenticité et l’énergie du styliste avec leur fond ambré.
Avec la naissance d’une collection masculine l’année 2004, il gagne en amplitude, et décide d’ouvrir des magasins à travers le monde. Ses coupes impérieuses et son goût pour les couleurs tranchées font le plaisir des pays asiatiques comme occidentaux.
Il multiplie aussi les collaborations les plus inattendues. Après un tête à tête avec la Maison de joaillerie Boucheron, qui lui conçoit un fermoir pour son sac à main mythique Nova, le styliste dessine une collection inédite pour la griffe Puma. Suivront des commandes sur mesure pour la chanteuse Bjork, ou un appareil signé Samsonite. Eclectique, il n’a aucune limite, et c’est ce qui le rend si unique. Chaque défilé Alexander McQueen est vivement applaudi par la critique, comme le défilé de prêt-à-porter Printemps-Eté 2010 où les mannequins arboraient des silhouettes de femmes-aliens et des tenues plus futuristes et avant-gardistes les unes que les autres.
Le 11 février 2010, Alexander McQueen se suicide dans son appartement londonien. Un tragique accident pour la sphère mode, qui se rappelera du génie de la mode comme un avant-gardiste nous ayant séduit avec ses chaussures importables, ses make-ups improbables ou ses robes futuristes.
alexander mcqueen harper's bazaar magazine
2006 : inspiration de l’univers hitchcockien

2007 mise en scène dans la ronde au Cirque d'Hiver : un ensemble de musiciens et un lustre poussiéreux pour la collection « Barry Lyndon, Goya, et la marquise Casati » mais en réalité il s'agissait d'une révision de toutes les choses que le concepteur fait le mieux. Revenant sur sa propre histoire, ainsi que des points préférée dans l'histoire de la mode, il a amélioré le sentiment de légèreté et de délicatesse dans ses vêtements. XIXe siècle, vestes corsage muni sorti avec des blouses en mousseline de soie jabot et des jupes longues, suivie de robes corsetées, certaines avec des durs, hip-carapaces exagérée sablier qui a fleuri en dentelle couverte de jupes. Une palette d'ivoire poussiéreux gris, et des roses fanées ajouté à la prestation poétique de compétences qu'il a perfectionnée au fil des ans, tant au cours de son séjour dans la couture chez Givenchy et à l'atelier qu'il entretient à Londres pour faire des robes de mariage et occasions spéciales.

2008 Au moment même où il semblait que ce sentiment était pratiquement éteinte, Alexander McQueen remis à son auditoire un fantasme d'auto-imaginée de princesses et de crinoline romantique d’une Colombie-coloniale

« il y a 600 ans, j’avais vieil orme dans mon jardin», dit-il, « et j'ai composé cette histoire d'une jeune fille qui vit en lui et sort de l'ombre pour rencontrer un prince et devenir une reine » Après un voyage en Inde, le designer a travaillé comme un démon pendant des mois dans son studio, avec des images de la reine Victoria, le duc de Wellington, et l'Empire des Indes qui traverse son esprit. Ils ont été transformés

Puis il y eut un défilé majestueux tout de rouge impérial et de vestes de velours brodées et de plus incroyables riches saris comme de transparents déshabillés vaporeux. Elles ont été suivies par une séquence d'or incrusté faisant écho à l'apogée de Norman Hartnell et Hardy Aimes comme portés par Elizabeth II.

le défilé été 2010 est enfin représenté avec les chaussures aux talons vertivigeux. L'excentrique Lady Gaga revient avec son nouveau clip "Bad romance" extrait de son album "The fame monster". Plus excentrique que jamais, LADY GAGA porte les FAMEUSES chaussures "Amardillo" signées Alexander McQueen

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