automne2011

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lundi 10 août 2009

Harry Potter and the Half-Blood Prince de David Yates

Partant du fait évident que les livres seront toujours mieux que les films, je n’irai pas comparer ce livre avec le roman dont il est tiré. Adapter des romans aussi épais fourmillant de de détails palpitants, n’est pas un travail facile et de ce point de vue, j’ai trouvé les choix de scénario assez malins et judicieux, contrairement à ceux de « L’Ordre du Phénix » que je n’avais pas aimé car il manquait cruellement d’intensité et semblait ne pas se concentrer sur les aspects importants du roman. Du coup, autant vous dire que je m’inquiétais un peu pour ce nouvel opus. Et bien, David Yates nous prouve, à quel point j’avais tort. Plus calme et posé que les précédents films, ce sixième volet n’en est pas moins le plus sombre de la saga mais également le plus beau visuellement, chaque plan étant une véritable toile de maître.Sans trop intellectualiser tout ça, j’ai traversé une palette d’émotions impressionnante pendant tout le visionnage du film: excitation, peur, jubilation, angoisse.. J’ai du mal à imaginer que ça ait pu en laisser certains de marbre ! En plus de ça, je trouve que de toute la saga, c’est le film qui nous emporte au plus près de l’univers de JK Rowling car il donne plus de consistance et d’épaisseur aux personnages (il faut être honnête, il y a moins d’action dans ce film que dans les autres opus, mais il n’en est que plus crucial). Car, bien-sûr, Harry Potter est une saga qui fonctionne presque principalement sur la magie de ses personnages, tous géniaux. Les acteurs, qui suivent la cadence de la plume experte et inspirée de Steve Kloves, sont heureux d’être là et ça se sent. Grint est toujours aussi excellent, Radcliffe a pris des cours de théâtre et c’est flagrant, le génial Jim Broadbent assure un parfait Slughorn, Alan Rickman est un comédien talentueux qui a saisi toute l’ambiguïté de son personnage et même -surprise inattendue- Tom Felton assure un Draco complexe et torturé, tiraillé entre les deux puissances mystiques habituelles. En plus de cela, il faut compter sur une fin (même si elle est différente de celle du livre, je l’ai trouvée vraiment très intéressante) dont la réalisation permet d’exprimer tout le drame de la fin du sixième livre. Une excellent préface pour la suite de l’histoire (car oui, tout dans ce film, tout dans les moindres détails, prépare à la suite) qui augure le meilleur pour l’apothéose en deux parties que représente le mastodonte « Harry Potter and the Deathly Hallows » : j’ai hâte !

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