
Le chanteur et compositeur était un homme engagé, mais il n'était pas un hurleur de sentences de l’idéal communiste : il le faisait avec poésie. Compagnon de route du PCF, sans jamais en avoir été membre, il a rapidement pris ses distances avec Moscou. Dans « Camarade », il dénonce l’invasion russe de Prague en 1968 et, dans « Bilan », il fustige la déclaration de Georges Marchais sur le « bilan globalement positif » des pays de l’Est.
Nous perdons un grand homme reconnaissable à sa voix chaude, émouvante avec une diction parfaite. C'est toute une page de la chanson française qui se tourne, c'est toute une époque qui disparaît.
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