Rappelons nous que les grecs et les romains d’orient fêtent le solstice d’hiver le 6 janvier. Rome chercha ensuite à la diffuser vers l’orient ce qui revenait à la séparer de la célébration de la naissance du christ, l’Epiphanie fêtée le 6 janvier. Cette distinction se fit progressivement au cours du IVème siècle.
On assiste malheureusement de nos jours à de drôles de cérémonies dont celle à laquelle j'ai assisté l'année passée et qui s'apparentait plus à une grande mascarade de carnaval qu'à une célébration traditionnelle même éloignée.
Alors, plus jamais de « messe de Noël » à 19h, « célébrée » par le maire devant un parterre de personnes qui arrivent en retard, s’émerveillent devant un rituel que l’on auto-proclame « bénédiction » puis se transmettent la lumière divine et échangent l’eau bénite (et pas par un pasteur ou un homme de Dieu !) venant de Rome : pitié ! Cela me rappelle les descentes en rappel des façades des églises de Pères Noël vêtus tels des St Nicolas.Une fois arrivés en bas, ils lançaient des papillotes nombreuses sorties de leur hotte chargée pour l’occasion..Mélange de style intéressant à observer tout de même puisqu’il se distinguait de ce qui se faisait qui faisait se côtoyer une légende du XVIIIe siècle racontant comment le commis de Monsieur Papillot avait eu l’idée de transmettre à sa belle des messages enroulés autour d’une confiserie, comment l’idée fut retenue à Lyon sous la forme d’une confiserie emballée dans un papier brillant accompagnée d’un message amusant et un saint. Attention toutefois à ne pas assimiler cette pratique festive à une pratique religieuse car cette manifestation idôlatre ressemble plus à l’adoration du veau d’or de l’Exode qu’à la célébration de quelque fête religieuse ! Que vous soyez croyant ou non : refusez les mascarades !
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